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24 juin 2025 9:44
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1) Journal original l'équipe 23 juin 1986 : FOOT DE BONHEURLe quart de finale France Brésil : Les bleus, avec le coup de chance, sont sortis vainqueurs aux tirs au but ( 1-1, quatre pénalties à 3) d'un somptueux combat au sommet, qui ne méritait pas de vaincu. favoris du tournoi après ce coup d'éclat, les français vont d'abord s'attacher à récupérer des efforts fournis. L'équipe de France a réalisé le plus grand exploit de son histoire en éliminant le Brésil de la coupe du monde. et cette performance semble bien en annoncer d'autres pour les jours qui viennent.
GUADALAJARA : Le drame, le véritable drame maintenant, serait que la France ne gagne pas la coupe du monde. mais comment ne la gagnerait-elle pas alors qu'elle vient d'éliminer l'Italie, champion en titre, et le dieu Brésil, champion pour l'éternité, six trophées à eux deux. L'Allemagne ? Vous rigolez ? les bleus n'attendaient que cela. donnez leur la planète Mars, donnez leur Vénus, ils seront encore capables de gagner car le vent de l'histoire souffle dans leur dos et les pousse vers un inéxorable destin de bonheur et de réussite. Bien sur, vous allez penser que nous nous laissons emporter. pas par la passion en tout cas. Peut etre ce qui nous semble etre une bienheureuse fatalité. Plus question, cette fois-ci, de diminuer l'adversaire ; ce n'était pas l'Italie vieillissante. C'était le Brésil ; un poil moins bon qu'en 1982, mais un grand cru, soyez en persuadés. Eh bien, la France est encore là, par un de ces coups de Jarnac dont on avait fini par penser qu'elle ne pouvait etre que la victime. Qui n'a pas pensé au pire quand Platini, chaussettes baissées et maillot ballant, tantpis pour le classement du fair play, a expédié au dessus son pénalty ? Qui ? qui n'a pas pensé au pire quand Fernandez, chaussettes flageolantes, au diable le fair Play, s'est avancé au bout de deux heures et trente cinq minutes de combat ? Qui ? Pas vous, pas nous. Mais les choses ont changé et la chance a tourné. Non, la France ne méritait pas plus que le Brésil d'entrer pour la seconde fois de suite s'il vous plait, en demi finales. Nous n'hésiterons meme pas à affirmer qu'elle le méritait sans doute un peu moins que sa rivale ayant survécu à deux tirs sur les barres et à un pénalty manqué de Zico, excusez du peu.
Un but comme une fete. Seulement, la France, on vous le jure, n'est plus la France. basta, les vaincus héroiques. A la poubelle, Glasgow et Séville. pLus besoin, non plus, de jouer à domicile. Le talent, elle le possédait. Il ne lui manquait qu'un soupson de chance. Il est là, surtout qu'elle ne le lache pas. Prenons le début de la rencontre. Bien sur, le premier tir , un beau tir en vérité, a été l'oeuvre d'Amoros et il est passé prés du cadre. Mais quelque chose ne tourne pas rond dans cette équipe de France. Orphelin sur son flanc droit, Fernandez est loin des grands boulevards du milieu ou la circulation est intense. Et Tusseau ne le fait pas, mais pas du tout oublier. Les brésiliens sont pleins de sève et de verve. Ce n'est plus du jeu à une touche mais à une demi touche. Les bleus n'y voient que du jaune. Ce qui va survenir, ce n'est pas un but. C'est une fete, une véritable fete avec une symphonie d emusique de fond. le mouvement par de Junior, lequel voit les trois quarts bien en place. C'est tellement beau, c'est tellement vif, c'est tellement précis que l'on ne nous fera jamais croire que les Brésiliens ne se sont pas servis que de leurs pieds pour accomplir un pareil chef d'oeuvre. Junior à Muller, Muller à Junior. Junior à Careca seul devant Bats et qui marque en force. A ce train là, henri michel sait ce qui attend ses joueurs : une catastrophe. Il a commis une erreur, michel, et il a l'intelligence de la corriger immédiatement. Au milieu, c'est Luis qu'il nous faut et ce changement improvisé à l'immense mérite de remettre Amoros sur son bon pied le droit. Amoros. Un match de géant. et tout le monde ne peut pas en dire autant, meme si personne ne démérite. Platini, pour un anniversaire qui n'est pas du gateau, traine un peu en route. Giresse, qui voit tout ce qu'il faut faire, ne réussit pas tout, jouant plus avec sa tete qu'avec ses jambes. Et Bossis n'est pas toujours à l'aise. Meme Luis semble avoir du mal a redevenir Fernandez. Patience, ca va venir.
Le carré magique finit par se reconstituer. les quatre du milieu ? Vous n'y etes pas. Ce carré là, qui fait des merveilles depuis le début du mundial, a reculé d'un cran. Il est composé de Bossis, Battiston, Tigana et Fernandez. la voila, la trouvaille d'Henri Michel. la France est enfin posée solidement sur son derrière et non plus en équilibre instable comme ce fut parfois le cas. La France a encaissé un but, le deuxième en cinq matchs. elle n'en prendra pas d'autres. Et elle va en marquer un à son tour. le premier concédé par Carlos et qui lui sera suffisant pour renvoyer les Brésiliens à Rio illico presto. Avant, elle a encore tremblée en meme temps que le poteau sur lequel Muller a expédié le ballon que le pénétrant Careca avait centré après avoir largué Bossis en personne. Mais Rocheteau a déjà failli tromper Carlos sur un centre d'Amoros et Julio César, impérial, a soufflé à Stopyra une balle d'égalisation offerte par Giresse.
Mais c'est Séville ! Seulement la chance, si elle ne l'a pas encore montré, a choisi son camp. Quand Giresse ouvre le chemin d'un débordement sur la droite à Rocheteaui, celui-ci sait qu'il va devoir centrer devant le but. Ce qu'il ignore, c'est que Stopyra, en essayant de reprendre de la tete va s'empaler sur Carlos, qu'il immobilise. Ce qu'il ignore, c'est que Platini maraude à coté du second poteau et qu'il n'aura plus qu'a prolonger négligemment la trajectoire du ballon dans le but. Alors, recapitulons. Un but brésilien, une égalisation de Platini, la mi-temps. mais ma parole, c'est Séville ! Bien sur que c'est Séville, mais ne nous emballons pas. vous les aurez vos pénalties. tout à l'heure. Il reste une mi-temps et la prolongation. largement de quoi défaillir d'émotion. C'est d'ailleurs bien ce qui manque de se produire. La France a compris qu'elle pouvait traiter d'égal à égal avec le maitre. elle n'a pourtant pas fini de souffrir. bats n'a pas trop réussi son début de seconde mi-temps. mettez Bats de coté, nous en reparlerons. L'essentiel, est qu'il soit indemne. a l'autre bout du terrain, Stopyra secoue le cocotier. Stopyra c'est un cas. Il faudra bien qu'il nous explique un jour pourquoi il a attendu si longtemps pour mériter 9 sur 10 à tous les coups au lieu de l'infamant 3.42 de Sofia.
C'est un autre homme, un autre joueur. Il sait tout faire , Stopyra, et il entraine ses camarades. Il sert Rocheteau, dont le tir en pivot passe à coté. Il s'arrache ensuite de la glue brésilienne et se fait abattre en plein effort, ce qui ne l'empeche pas, à l'arrivée d'un coup franc de Platini relayé par Bossis, d'expédier une tete légèrement au dessus. Cependant, le plus poignant est à venir. Quel beau match ne cessera d erépéter Tigana le soir venu. Mais quel énorme match c'eut été pour lui s'il marquait le second but français au terme d'un une deux avec Rocheteau. Il s'en va seul vers Carlos, Tigana. Allez savoir pourquoi il va buter sur le brésilien. A cet instant, les brésiliens semblent las. Seulement fétichistes comme ils le sont, ils voient dans cet échec un signe divin. Ce sont eux qui ont été choisis pour aller plus loin. En d'autres temps, oui. Pas aujourd'hui et un million de macumbas n'y feront rien. pour une raison tout a fait humaine. la France, figurez vous, possède un très grand gardien. elle avait fini par l'oublier.
A vous, joel Bats. Et je repousse des deux poings un tir en force de Junior. Et je suis sauvé par ma transversale sur une tete de Careca. Et j'arrete - pourquoi donc se géner ? - un pénalty de Zico en personne, que j'ai provoqué en séchant branco qui arrivait seul devant moi. et je voie le ballon au sol à Careca lancé à grande vitesse d'un plongeur sautant du sommet du corcovado. Et je me fends d'un arret réflexe sur une tete à bout portant de Zico. Bref, je sors le grand jeu, j'écoeure les jaunes. Dans cette terrible fin de match, la France a vascillé seulement. elle n'a pas cédé grace à un courage en béton armé. elle n'a réagi que par soubressauts. Pour elle, la prolongation est un plus quand elle est déjà un moins pour le Brésil, tout autant épuisé que son adversaire et ébranlé moralement.
Carlos, alias Schumacher ! Maintenant, il faut oublier Séville. C'est d'autant plus facile que contrairement à toutes les prévisions, la rigueur tactique va survivre à ces trente minutes supplémentaires qui vont ainsi échapper à toute folie. la peur de tout perdre en une seconde l'emporte sur l'envie folle de rafler la mise. Les chaussettes sont tombées, on vous l'a dit, et aucun des deux adversaires ne cède. au début, Stopyra croit avoir marqué quand une jambe, venue d'un autre monde assurémment, repousse son tir en corner. puis Socrates, sur la ligne des 6 mètres, frappe de la tete dans les bras de Bats. Personne ne craque. Attention, pénalties en vue. les français demeurent toujours au moinq à cinq en défense, et les brésiliens redeviennent tous défenseurs dès que le ballon leur échappe. Alémao croit éviter les pénalties à cinq minutes du terme. Bats, euphorique, met en corner. C'est ensuite autour de Bellone d'avoir la balle de match. Platini, qui est encore là, on l'avait presque oublié, a eu un coup d epatte génial. Bruno a dix mètres d'avance. adieu les pénalties. Vive la France. pour ceux qui n'ont pas vu et revu l'action cinquante fois, sachez que Bellone va dribbler un peu long, que Carlos va jouer maladroitrement les Shumacher et que mr Igna Va laisser un inutile avantage.
Pénalties, pénalties. revoilà séville. les tirs, on vous les raconte par ailleurs. Que manquait-il encore à cette équipe de France ? De la légende ? En voila par tonnes entières. Elle profite de l'insolence chance de Bellone. platini manque d ela noyer et fernandez, le titan, l'envoie au paradis. Les bleus sont en liesses, les bleus s'embrassent et trépignent. ils voienta chever la course folle de Fernandez. les bleus forment la ronde autour du monde. séville est mort et enterré. Alleluia ! le plus facile commence. L'Allemagne, c'est seulement deux coupes du monde. autant dire rien du tout à coté de ce qui vient de se passer. Et c'est encore pourtant une énorme montagne. mais quand donc tout cela s'arreterat-il ? Ces bleus là nous tueront ! Article du journaliste Gérard EJNES
Ce numéro du journal du jour de naissance est disponible dans notre boutique en validant votre commande sur l'article journal l'équipe 1986.
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25 avril 2025 9:00
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 Journal original du 25 avril 1974
Au Portugal, la station catholique Radio Renaissance diffuse une chanson de José Afonso. C'est le signal de départ de la "Révolution des oeillets" : aussitot, de jeunes capitaines se soulèvent contre la dictature instaurée par Salazar, 48 ans plus tot. Après quelques mois de turbulences, le pays va pouvoir reprendre sa place parmis les démocraties européennes.
Le Portugal en panne : A la fin des années 50, le Portugal figure à la traine occidentale pour le développement économique en raison d'une gestion prudente des dépenses publiques par le docteur Salazar. Le pays se voit contester sa souveraineté en Afrique et en Asie. Aux Indes, des possessions portugaises sont annexées en 1961. La meme année l'Angola entame son combat pour l'indépendance. Pour le portugal, a peine peuplé de neuf millions d'habitants, le maintien d el'ordre en Afrique devient une charge pesante et represente 35% du budget national. Beaucoup de jeunes portugais émigrent en France pour echapper aux quatre années de service militaire. Le 28 septembre 1968, Marcelo Caetano succède à Salazar à la présidence du conseil. Il ébauche une ouverture politique. C'est finalement de l'armée que viendra la révolte contre la dictature et la guerre outre-mer.
Le coup d'état du 25 avril 1974 : Il est l'oeuvre de jeunes capitaines de l'armée. Il réussit grace à l'effet de surprises des capitaines du mouvement des forces armées qui ont immédiatement pris possession des moyens de communication et soutenu le soutien actif de la population. Une vendeuse de fleurs du Rossio, la grande avenue de Lisbonne, offre aus soldats les fleurs de saison : des oeillets rouges ! Le lendemain le journal le monde du 26 avril 1974 titre : " La révolution des oeillets triomphe au Portugal ! " Celui ci se produit en quelques heures et presque sans effusion de sang. Si la police, la PIDE, n'a pas craint d'ouvrir le feu, faisant 4 morts et 50 blessés, les militaires n'ont pas tiré un seul coup de feu.
La démocratie en construction : Pendant les mois qui suivent, Lisbonne bouillonne d'effervescence révolutionnaire. On refait le monde dans les bars de la capitale. On multiplie les occupations d'usines. On proclame les quartiers autogérés. Le reste du Portugal se tient dans l'expectative, peu ou prou indifférent à tout ce vacarme. Un gouvernement provisoire se met en place le 5 mai qui rétablit les libertés et nationalise les secteurs clé de l'économie. Des négociations sont ouvertes avec les mouvements indépendantistes des colonies. C'est ainsi que la Guinée, angola, Mozambique, Cap vert deviennent indépendantes en 1975. Macao est rendu à la chine. Une nouvelle constitution voit le jour le 2 avril 1976 et les elections législatives suivant consacrent le triomphe de la démocratie parlementaire. La situation politique, économique et sociale du pays ne se normalisera qu'avec l'entrée du Portugal dans l'union européenne en 1986.
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22 avril 2025 9:00
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 Journal original du 22 avril 1961
Dans la nuit du 21 au 22 avril 1961, quatre généraux français tentent de soulever les militaires stationnés en Algérie et les pieds noirs dans un effort désespéré pour maintenir l'Algérie à l'intérieur de la république Française. C'est le putsch d'Alger. Il va piteusement échouer en quatre jours.
En mai 1958, le général De Gaulle a été ramené au pouvoir à la faveur d'un vrai faux coup d'état provoqué par ses fidèles, alliés pour la circonstance avec les partisans du maintien de l'algérie dans la république. Le 16 septembre 1959, De Gaulle évoque pour la première fois le droit des algériens à l'autodétermination. Les militants de l'Algérie française s'estiment trahis. Le général doit sévir. Il limoge le général Massu. Les pieds-noirs, dépités, s'insurgent à Alger au cours d'une meurtrière semaine des barricades du 24 janvier au 1 er février.
Le 8 janvier 1961, le peuple français approuve par référendum le principe de l'autodétermination des algériens de toutes conditions. Dans une conférence de presse du 11 avril 1961 De Gaulle parle de l'Algérie comme d'un état souverain. l'opinion publique en métropole a hate d'en finir avec une guerre de sep ans ou de nombreux jeunes gens ont perdu leur vie. L'amertume des militaires est grande. Beaucoup d'entre eux s'indignent d'avoir vaincu pour rien l'ennemi sur le terrain. Le général Maurice Challe est à l'origine de cette victoire incontestable sur le FLN. il est sollicité par un petit groupe de colonels. Ces militaires, qui on été défaits en Indochine, ne supportent pas de perdre l'Algérie. La révoultion est en marche. Ses parachutistes prennent le controle d'Alger dans la nuit du 21 au 22 avril.
Dans la nuit, le gouvernement fait arreter à Paris les sympathisants des putschistes. En Algérie, Challe se contente d'arreter les représentants du gouvernement. Il se refuse a armer les pieds noirs qui le soutiennent. Il a la satisfaction d'etre rejoint par le prestigieux général Raoul Salan. Les quatre généraux forment un conseil supérieur de l' Algérie mais ils n'arrivent pas à rallier les officiers de haut rang et se heurtent surtout à l'hostilité des jeunes appelés du contingent, indifférents pour la plupart à ces querelles sur l'avenir de l' Algérie. Charles de gaulle laisse les généraux s'enferrer, avec le secret dessein de dramitiser la situation pour resserrer les citoyens autour de lui et des nouvelles institutions de la Ve république, encore fragiles. Le dimanche soir du 23 avril, il apparait en uniforme à la télévision et lance des mots qui font mouche :" Un pouvoir insurrectionnel s'est installé en Algérie par un pronunciamiento militaire. Ce pouvoir à une apparence : un quarteron de généraux en retraite... Au nom de la France, j'ordonne que tous les moyens, je dis tous les moyens, soient employés pour barrer la route de ces hommes-là... J'interdis à tout français et d'abord à tout soldat d'exécuter aucun de leurs ordres..."
C'est fini
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21 avril 2025 17:00
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L'actualité en France et dans le monde le 21 avril 1963.
Journal le monde 1963 daté du dimanche 21 et lundi 22 avril, n°5680, 20ème année.
L'allocution radiotélévisée du chef de l'état : Le général de Gaulle a maintenu entièrement sa politique européenne et militaire. les syndicats et les partis critiquent sévèrement ses conceptions économiques et sociales. La politique économique et sociale du chef de l'état, ou plutôt, sa doctrine, qu'il a précisée à la lumière de l'actualité, rencontre l'hostilité des dirigeants de la CFTC, de force ouvrière et des cadres, qui ont fait connaitre leurs sentiments.
Trois points, dans cette première partie du discours, retiennent l'attention : la mise en garde contre le danger d'inflation est approuvée, mais des doutes sont émis sur la possibilité d'y échapper, alors que les charges de l'état - notamment les dépenses nucléaires - augmentent sans cesse. L'aveu que des tâtonnements et des erreurs ont pu se produire à l'occasion des récents conflits sociaux, et en particulier de la grève des mineurs, est enregistré non seulement par les syndicats et par les opposants, mais aussi par des partisans comme Mr louis Vallon.
Enfin, si l'annonce d'un accroissement du rôle du conseil économique et sociale est relevée, c'est souvent pour souligner que l'allusion ne correspond encore à aucun projet concret.
Pour le reste les gaullistes mettent l'accent sur la réalité et l'ampleur des progrès réalisés par l'économie nationale tandis que les adversaires du régime retournent au chef de l'état le reproche de s'abandonner à la facilité, l'état se montrant selon eux incapable de répartir équitablement les fruits de l'expansion.
Mr Julian Grimau a été exécuté samedi matin : Vive émotion dans le monde entier. Mr Grimau, membre du comité cental du parti communiste espagnol, qui avait été condamné à mort jeudi, a été fusillé samedi à 4h30 dans la cour de la prison de Carabanchel, le général Franco n'ayant pas accordé la grâce. Le condamné, qui a fait preuve d'une grande maitrise, s'est avancé calmement vers le peloton d'exécution. Il avait auparavant refusé de se confesser.
Désintégration du camp neutraliste au Laos : Le prince Souvanna Phouma fait appel à Londres et à Moscou. Le général Kong-Lé disparait. L'appel presque désespéré que le prince Souvanna Phouma, leader neutraliste et chef du gouvernement de Vientiane, a lancé aux deux co-présidents de la conférence de Genève, la grande Bretagne et l'URSS, pour qu'ils prennent en main le sort du pays, et la disparition du général Kong-Lé, le principal soutient militaire du cabinet laotien, dont les troupes sont en déroute, semblent sonner le glas de la tentative de solution de la crise fondée sur la troisième force.
La campagne de reboisement en Algérie. Oran, 20 avril. Mr Ben Bella, président du conseil algérien, qui était arrivé vendredi soir avec 6 membres du gouvernement, a lancé samedi matin la campagne de reboisement dans les environs de cette ville. Au cours d'une brève allocution, il a notamment déclaré : " Si on tue Ben Bella, il y aura dix millions d'autres Ben Bella pour continuer la révolution algérienne ".Il a d'autre part assuré que l'attentat contre Mr Khemisti était un acte isolé.
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19 avril 2025 9:00
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 Journal original du 19 avril 1943Le Ghetto de Varsovie se soulève : Le 19 avril 1943, les derniers juifs du ghetto de varsovie se soulèvent contre leurs opresseurs. Sans espoir de survie, encore moins de victoire, ils vont tenir tete héroiquement aux soldats SS allemands pendant un mois.
C'est le premier soulèvement d'une ville dans l'europe nazie et une manifestation éclatante de la capacité de résistance des juifs. En novembre 1940, quelques mois après l'invasion allemande, les juifs de la capitale polonaise sont regroupés dans un quartier transformé en ghetto et isolé du reste d ela ville par des barrières, des murs et des facades aveugles. Le ghetto occupe 300 hectares, soit une densité de 150 000 habitant au km2. Comme tous les ghettos, celui de Varsovie est administré par un conseil juif. les allemands demandent une liste d'enfants en vue de les transférer vers l'est dans des camps de travail. Les allemands entament la grande déportation. Jour après jour, 5000 à 6000 personnes sont emmenés dans des camps de la mort.
Le 12 septembre 1942, quand cette première déportation s'achève, il ne reste que 60 000 survivants dans un ghetto dont la surface a été drastiquement réduite. Le 18 janvier 1943, au plus fort de la seconde guerre mondiale, les allemands entament une seconde déportation. Mais cette fois, les ultimes survivants du ghetto de varsovie n'ont plus guère de doute sur le sort qui les attend.. Parmi eux figurent une centaine de responsables de mouvements de jeunesse qui n'ont pas connu les famines et les tourments des deux premières années du ghetto et ont conservé leur énergie intacte. Ils organisent la résistance. Ils s'enfuient, se cachent et ripostent aux tentatives allemandes tant bien que mal.
Le 19 avril 1943, quand 850 soldats allemands pénètrent en force dans le ghetto pour liquider celui-ci, les résistants les attendent d epied ferme, barricadés dans leurs bunkers et leurs caves. Au nombre de 3000 environs, ils sont regroupés principalement dans l'organisation des combattants juifs, commandée par le jeune Mordechai Anilewicz, et dans l'union juive armée de Pawel Frenkiel. Le général SS Jurgen Stroop, qui dirige l'opération, est pris de court par la rebellion. Il fait venir 2000 hommes et des chars en renfort. 6000 juifs trouvent la mort dans les combats ou se suicident. 7000 sont fusillés sur place. Les autres sont déportés. Une poignée de miraculés vont échapper à la mort en s'enfuyant par les égouts. Le ghetto est rasé sitot l'insurrection écrasée. Cette tragédie va devenir pour les juifs et les adversaires du nazisme le symbole de l'esprit de résistance et du renouveau. Ainsi le chevalier allemand Willy Brandt va t'il s'agenouiller devant le mémorial du résistant juif du ghetto relaté dans le journal du 7 décembre 1970 dans un émouvant geste de contrition.
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18 avril 2025 9:00
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 Journal du 18 avril 1904-1942-1955-1956
18 avril 1956 mariage royal à Monaco :
Le prince rainier III épouse la célèbre actrice américaine Grace Kelly. Toute la principauté est en fête pour ce mariage de conte de fées, entre son prince et une star du cinéma. La cérémonie du mariage est retransmise en Eurovision dans 9 pays et suivie par 30 millions de téléspectateurs.
Il publie sa théorie de la relativité restreinte en 1905 et sa théorie de la gravitation dite générale en 1915. Il contribue largement au développement de la mécanique cantique et de la cosmologie, et reçoit le prix nobel de physique en 1921. Son travail est notamment connu du grand public pour l'équation E=mc2, qui établit une équivalence entre la masse et l'énergie d'un système. Il est considéré aujourd'hui comme l'un des plus grands scientifiquess de l'histoire, et sa renommée dépasse largement le milieu scientifique. Dans la culture populaire, son nom et sa personne sont directement liés aux notions d'intelligence, de savoir et de génie ( source wikipédia)
18 avril 1942 Pierre Laval devient chef du gouvernement de Vichy :
Durant la seconde guerre mondiale, il est avec le maréchal Pétain, la personnalité la plus importante du régime de Vichy et le principal maitre d'oeuvre de la politique de collaboration avec l'Allemagne nazie. Il devient chef du gouvernement du 18 avril 1942 au 19 aout 1944. En fuite , à la libération, il est arrêté puis condamné à mort pour haute trahison et fusillé le 15 octobre 1945.
18 avril 1904, parution du journal l'humanité :
Le premier numéro du célèbre quotidien l'humanité parait le lundi 18 avril 1904. Le journal fait 4 pages et il est tiré à 130 000 exemplaires. Son fondateur n'est autre que Jean Jaurès.
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