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Paris match du 30 novembre 1963

Paris match du 30 novembre 1963L'assassinat de JFK vu par le célèbre magasine Paris match.

Rédigé le  22 nov. 2023 17:00 dans Journal d'un jour 1920 à 2010  -  Lien permanent
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Journal Paris match du 30 novembre 1963

Journal Paris match du 30 novembre 1963L'actualité en France et dans le monde il y à 60 ans en 1963.

Journal paris match 1963 daté du 30 novembre. N° 784 avec JFK en une de couverture.

L'assassinat du président américain John Kennedy.  La mort vient de grandir un homme aux yeux du monde entier, et même devant ses adversaires. A 22 heures 26, heure locale, la radio de Moscou interrompait brusquement ses émissions pour un " flash " annoncé par ses mots : " Très triste nouvelle. " A cette douleur universellement ressentie s'ajoute un sentiment d'effroi : Qu'adviendra- t-il ailleurs si, dans une nation apparemment si préservée, un homme qui croyait à l'avenir, à la jeunesse, à la bonne volonté, tombe, comme le premier aventurier venu de la politique, sous les balles d'un quelconque assassin ? Comme Lincoln qui, il y à juste 100 ans, abolissait l'esclavage, il était optimiste au point de refuser de croire à l'assassinat comme mode d'expression politique. Il a, comme Lincoln, payé de sa vie cette erreur. C'est pourtant cette erreur qui fait de l'ex enseigne de vaisseau Kennedy, mort le 22 novembre 1963, " au service de son pays " selon le général de gaulle, u héros pour la terre entière. La balle qui l'a tué, a raté ce qu'il voulait incarner : l'espoir.

En 1953, il épouse une journaliste qui l'interviewait. John Kennedy venait d'être élu à trente cinq ans sénateur du Massachusetts lorsqu'une jeune reporter photographe américaine au nom Français, jaqueline Bouvier, lui demanda une entrevue. Quelques jours plus tard, l'interviewé emmenait l'enquêteuse danser dans le salon bleu d'un grand hôtel de Washington. Ils se revirent souvent chez Bob Kennedy, frère cadet de John, qui organisait avec sa femme Ethel des soirées de jeu d'échec et de monopoly. Un jour, ils décidèrent de se fiancer. Mais ils durent retarder d'une semaine l'annonce officielle : Un magazine venait de publier un grand article sur le jeune sénateur avec ce titre : " John Kennedy, le joyeux célibataire du sénat. " Ils se marièrent à la campagne le 13 septembre 1953, John offrit un parapluie à ses garçons d'honneurs et Jackie à ses demoiselles d'honneur un cadre d'argent. Puis le fiancé, très pince-sans-rire, fit un discours par lequel il révéla pourquoi il avait décidé d'abandonner le célibat. " Jackie, dit-il, devenait une trop bonne journaliste, elle aurait pu devenir une menace pour ma carrière. J'ai préféré qu'elle devienne ma femme.

Une seule balle et tout va se briser. Une voiture traverse une ville en fête. Est-ce Sarajevo ? Pas encore. Comme jadis l'archiduc, John Kennedy sourit. Il se rend à un déjeuner que le conseil des citoyens de Dallas offre en son honneur. Jacqueline est à ses cotés ainsi que le gouverneur du Texas John Connaly. C'est la première fois depuis la mort de leur enfant qu'ils se rendent ensemble à une cérémonie publique. Il est 12h30. Quelque part dans la foule, un tireur à mis son fusil en position ; il suit à travers la lunette la marche de la voiture. Il a le doigt sur la détente. John Kennedy va mourir....Tout vit, tout respire. Le bonheur est encore de ce monde. Mais avant que la balle n'atteigne le président, quelques millièmes de seconde vont s'écouler - un infini figé sur deux sourires.
Trois coups de feu éclatent. Brusquement dans la foule c'est l'effroi qui succède à la joie. Les spectateurs se jettent à terre par crainte d'une nouvelle rafale. Le président s'effondre contre sa femme. Il est blessé à la tête et au cou. Une autre balle atteint le gouverneur du Texas. Le chauffeur de la limousine présidentielle, sous le coup de la stupeur, a d'abord ralenti, puis accélère et se rend directement à l'hôpital de Parkland. Aussitôt les agents spéciaux chargés d e la sécurité du président dégaine leurs armes. Mais les gardiens les mieux entrainés ne peuvent que rester impuissants devant la minutie de la mise au point de l'attentat. Depuis plusieurs jours, l'itinéraire présidentiel était publié dans les journaux de Dallas. Le long du parcours, près de l'entrée d'un tunnel, se trouve un bâtiment qui sert de dépôt aux publications scolaires de la ville. Il n'est éloigné de la route que d'une centaine de mètres. Là, au quatrième étage, les policiers ont retrouvé l'arme abandonnée derrière une pile de livres ; un fusil à lunette. Pendant que la ville s'emplit du vacarme des sirènes, le président, seul président catholique de l'histoire des Etats Unis, reçoit les derniers sacrements et s'éteint malgré les transfusions sanguines. Il est 13 h : Il n'a pas repris connaissance. 

Le monde entier est soudain inquiet. Jamais depuis que les Etats Unis existent, la mort d'un président n'a choqué, ému, bouleversé à ce point le reste du monde. Obscurément, tous les peuples sentent que la marche funèbre de Dallas les concerne au plus près. Paris a vécu, toute une nuit, l'oreille collée aux transistors. Radio Moscou a changé ses programmes et la Pravda est sortie avec trois heures de retard parce qu'on avait modifié sa mise en pages. Une nouvelle inquiétude tenaille le monde. Que restera t-il de l'équilibre savant et fragile que Kennedy et Kroutchev avaient établi sur les ruines de la guerre ? Les accords atomiques de Moscou, la paix blanche de Cuba, tout cela, à l'heure qu'il est, semble menacé. Et dans les champs de coton du sud profond, les noirs regardent le ciel, inquiets d'y voir apparaitre les trainées sombres de l'orage.

Cent ans après Lincoln, il meurt comme un soldat sous le feu. Dans ses mains se trouvaient réunis les plus grands pouvoirs du monde ; d'un geste John Kennedy pouvait apaiser les passions de l'Amérique du sud, secourir les pays récemment émancipés, décider du sort de la paix depuis l'extrême orient jusqu'à Cuba. Avec sa politique de la nouvelle frontière, il avait entrepris de donner aux américains une âme de pionniers. Il du affronter un obstacle contre lequel les efforts de ses prédécesseurs étaient venus se briser : La ségrégation. John Kennedy avait lutté pour établir l'égalité des droits entre tous les citoyens. Un an avant l'attentat, il était allé rendre hommage à la mémoire de Lincoln, qui avait aboli l'esclavage, et qui avait été aussi le premier président des Etats Unis à tomber sous les balles d'un fanatique. Kennedy avait voulu montrer par là qu'il obéissait au même idéal que son illustre prédécesseur, mais il ne se doutait pas, qu'ayant choisi son exemple, il allait aussi épouser son destin : mourir pour la liberté, selon le mot de de Gaulle  " comme un soldat sous le feu ".
Rédigé le  11 mai 2023 11:00 dans Journal d'un jour 1920 à 2010  -  Lien permanent
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journal du 25 avril 1974

journal du 25 avril 1974

Journal original du 25 avril 1974

Au Portugal, la station catholique Radio Renaissance diffuse une chanson de José Afonso. C'est le signal de départ de la "Révolution des oeillets" : aussitot, de jeunes capitaines se soulèvent contre la dictature instaurée par Salazar, 48 ans plus tot. Après quelques mois de turbulences, le pays va pouvoir reprendre sa place parmis les démocraties européennes.
Le Portugal en panne : A la fin des années 50, le Portugal figure à la traine occidentale pour le développement économique en raison d'une gestion prudente des dépenses publiques par le docteur Salazar. Le pays se voit contester sa souveraineté en Afrique et en Asie. Aux Indes, des possessions portugaises sont annexées en 1961. La meme année l'Angola entame son combat pour l'indépendance. Pour le portugal, a peine peuplé de neuf millions d'habitants, le maintien d el'ordre en Afrique devient une charge pesante et represente 35% du budget national. Beaucoup de jeunes portugais émigrent en France pour echapper aux quatre années de service militaire. Le 28 septembre 1968, Marcelo Caetano succède à Salazar à la présidence du conseil. Il ébauche une ouverture politique. C'est finalement de l'armée que viendra la révolte contre la dictature et la guerre outre-mer.
Le coup d'état du 25 avril 1974 :  Il est l'oeuvre de jeunes capitaines de l'armée. Il réussit grace à l'effet de surprises des capitaines du mouvement des forces armées qui ont immédiatement pris possession des moyens de communication et soutenu le soutien actif de la population. Une vendeuse de fleurs du Rossio, la grande avenue de Lisbonne, offre aus soldats les fleurs de saison : des oeillets rouges ! Le lendemain le journal le monde du 26 avril 1974 titre : " La révolution des oeillets triomphe au Portugal ! " Celui ci se produit en quelques heures et presque sans effusion de sang. Si la police, la PIDE, n'a pas craint d'ouvrir le feu, faisant 4 morts et 50 blessés, les militaires n'ont pas tiré un seul coup de feu.
La démocratie en construction : Pendant les mois qui suivent, Lisbonne bouillonne d'effervescence révolutionnaire. On refait le monde dans les bars de la capitale. On multiplie les occupations d'usines. On proclame les quartiers autogérés. Le reste du Portugal se tient dans l'expectative, peu ou prou indifférent à tout ce vacarme. Un gouvernement provisoire se met en place le 5 mai qui rétablit les libertés et nationalise les secteurs clé de l'économie. Des négociations sont ouvertes avec les mouvements indépendantistes des colonies. C'est ainsi que la Guinée, angola, Mozambique, Cap vert deviennent indépendantes en 1975. Macao est rendu à la chine. Une nouvelle constitution voit le jour le 2 avril 1976 et les elections législatives suivant consacrent le triomphe de la démocratie parlementaire. La situation politique, économique et sociale du pays ne se normalisera qu'avec l'entrée du Portugal dans l'union européenne en 1986.
 
Journal 1974 portugal
Rédigé le  25 avril 2023 9:00 dans Journal d'un jour 1920 à 2010  -  Lien permanent
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journal du 22 avril 1961

journal du 22 avril 1961

Journal original du 22 avril 1961

Dans la nuit du 21 au 22 avril 1961, quatre généraux français tentent de soulever les militaires stationnés en Algérie et les pieds noirs dans un effort désespéré pour maintenir l'Algérie à l'intérieur de la république Française. C'est le putsch d'Alger. Il va piteusement échouer en quatre jours.
En mai 1958, le général De Gaulle a été ramené au pouvoir à la faveur d'un vrai faux coup d'état provoqué par ses fidèles, alliés pour la circonstance avec les partisans du maintien de l'algérie dans la république. Le 16 septembre 1959, De Gaulle évoque pour la première fois le droit des algériens à l'autodétermination. Les militants de l'Algérie française s'estiment trahis. Le général doit sévir. Il limoge le général Massu. Les pieds-noirs, dépités, s'insurgent à Alger au cours d'une meurtrière semaine des barricades du 24 janvier au 1 er février.
Le 8 janvier 1961, le peuple français approuve par référendum le principe de l'autodétermination des algériens de toutes conditions. Dans une conférence de presse du 11 avril 1961 De Gaulle parle de l'Algérie comme d'un état souverain. l'opinion publique en métropole a hate d'en finir avec une guerre de sep ans ou de nombreux jeunes gens ont perdu leur vie. L'amertume des militaires est grande. Beaucoup d'entre eux s'indignent d'avoir vaincu pour rien l'ennemi sur le terrain. Le général Maurice Challe est à l'origine de cette victoire incontestable sur le FLN. il est sollicité par un petit groupe de colonels. Ces militaires, qui on été défaits en Indochine, ne supportent pas de perdre l'Algérie. La révoultion est en marche. Ses parachutistes prennent le controle d'Alger dans la nuit du 21 au 22 avril.
Dans la nuit, le gouvernement fait arreter à Paris les sympathisants des putschistes. En Algérie, Challe se contente d'arreter les représentants du gouvernement. Il se refuse a armer les pieds noirs qui le soutiennent. Il a la satisfaction d'etre rejoint par le prestigieux général Raoul Salan. Les quatre généraux forment un conseil supérieur de l' Algérie mais ils n'arrivent pas à rallier les officiers de haut rang et se heurtent surtout à l'hostilité des jeunes appelés du contingent, indifférents pour la plupart à ces querelles sur l'avenir de l' Algérie. Charles de gaulle laisse les généraux s'enferrer, avec le secret dessein de dramitiser la situation pour resserrer les citoyens autour de lui et des nouvelles institutions de la Ve république, encore fragiles. Le dimanche soir du 23 avril, il apparait en uniforme à la télévision et lance des mots qui font mouche :" Un pouvoir insurrectionnel s'est installé en Algérie par un pronunciamiento militaire. Ce pouvoir à une apparence : un quarteron de généraux en retraite... Au nom de la France, j'ordonne que tous les moyens, je dis tous les moyens, soient employés pour barrer la route  de ces hommes-là... J'interdis à tout français et d'abord à tout soldat d'exécuter aucun de leurs ordres..."
C'est fini
 
Journal 1961 la guerre d'algérie
journal original 1961 le general de gaulle
Rédigé le  22 avril 2023 9:00 dans Journal d'un jour 1920 à 2010  -  Lien permanent
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C'est arrivé un 21 avril.....

C'est arrivé un 21 avril.....21 avril 1918 : La mort du baron rouge. Manfred Von Richtofen, l'as de l'aviation allemande, perd la vie lorsque son appareil est abattu à Vaux sur somme en Picardie. Les alliés lui feront des funérailles grandioses.

Journal du 21 avril 1961 : Putsch en Algérie. 4 généraux a la retraite et quelques colonels prennent le pouvoir en Algérie afin de s'opposer à  son indépendance. Les putschistes ne parviennent pas à rallier l'armée d'Algérie et le président De Gaulle les fait arrêter. 

21 avril 1944 : Le droit de vote est accordé aux femmes. Elles useront de ce droit pour la première fois aux élections municipales du 29 mai 1945.

21 avril 2002 : Coup de tonnerre. La France est sous le choc face aux résultats du premier tour de la présidentielle. Plus que la victoire du front national de Jean marie le pen, c'est la défaite du parti socialiste qui est sévèrement débattue.

Rédigé le  21 avril 2023 10:40 dans Journal d'un jour 1920 à 2010  -  Lien permanent
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Journal du 19 avril 1943

Journal du 19 avril 1943

Journal original du 19 avril 1943

Le Ghetto de Varsovie se soulève : Le 19 avril 1943, les derniers juifs du ghetto de varsovie se soulèvent contre leurs opresseurs. Sans espoir de survie, encore moins de victoire, ils vont tenir tete héroiquement aux soldats SS allemands pendant un mois.
C'est le premier soulèvement d'une ville dans l'europe nazie et une manifestation éclatante de la capacité de résistance des juifs. En novembre 1940, quelques mois après l'invasion allemande, les juifs de la capitale polonaise sont regroupés dans un quartier transformé en ghetto et isolé du reste d ela ville par des barrières, des murs et des facades aveugles. Le ghetto occupe 300 hectares, soit une densité de 150 000 habitant au km2. Comme tous les ghettos, celui de Varsovie est administré par un conseil juif. les allemands demandent une liste d'enfants en vue de les transférer vers l'est dans des camps de travail. Les allemands entament la grande déportation. Jour après jour, 5000 à 6000 personnes sont emmenés dans des camps de la mort.
Le 12 septembre 1942, quand cette première déportation s'achève, il ne reste que 60 000 survivants dans un ghetto dont la surface a été drastiquement réduite. Le 18 janvier 1943, au plus fort de la seconde guerre mondiale, les allemands entament une seconde déportation. Mais cette fois, les ultimes survivants du ghetto de varsovie n'ont plus guère de doute sur le sort qui les attend.. Parmi eux figurent une centaine de responsables de mouvements de jeunesse qui n'ont pas connu les famines et les tourments des deux premières années du ghetto et ont conservé leur énergie intacte. Ils organisent la résistance. Ils s'enfuient, se cachent et ripostent aux tentatives allemandes tant bien que mal.
Le 19 avril 1943, quand 850 soldats allemands pénètrent en force dans le ghetto pour liquider celui-ci, les résistants les attendent d epied ferme, barricadés dans leurs bunkers et leurs caves. Au nombre de 3000 environs, ils sont regroupés principalement dans l'organisation des combattants juifs, commandée par le jeune Mordechai Anilewicz, et dans l'union juive armée de Pawel Frenkiel. Le général SS Jurgen Stroop, qui dirige l'opération, est pris de court par la rebellion. Il fait venir 2000 hommes et des chars en renfort. 6000 juifs trouvent la mort dans les combats ou se suicident. 7000 sont fusillés sur place. Les autres sont déportés. Une poignée de miraculés vont échapper à la mort en s'enfuyant par les égouts. Le ghetto est rasé sitot l'insurrection écrasée. Cette tragédie va devenir pour les juifs et les adversaires du nazisme le symbole de l'esprit de résistance et du renouveau. Ainsi le chevalier allemand Willy Brandt va t'il s'agenouiller devant le mémorial du résistant juif du ghetto relaté dans le journal du 7 décembre 1970 dans un émouvant geste de contrition.
 
Journal 1943 le ghetto de varsovie
journal original 1943 varsovie
Rédigé le  19 avril 2023 9:00 dans Journal d'un jour 1920 à 2010  -  Lien permanent
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