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Journal original l'équipe 1970 | Le roi Pelé

1) Journal original l'équipe 22 juin 1970 : L'INVINCIBLE BRESIL DE PELE

La finale de la coupe du monde 1970 : Comme généralement prévu, le Brésil a remporté cette coupe du monde mexicaine, la troisième de son histoire, ce qui constitue un record absolu en meme temps qu'une date historique. Historique, certes, mais pas immémoriale. En effet, cette finale ne parvint presque jamais à trouver son équilibre, son rythme, voire sa couleur. Certes, l'égalisation italienne permit de laisser planer un doute, pendant une heure, quant à la supériorité bresilienne, mais la seule question qui se posait était en fait de savoir à quel moment cette dernière allait enfin se concrétiser.
Le Brésil ne fut pratiquement jamais mis en difficulté par une équipe d'Italie nerveuse, vétilleuse et qui accumula les fautes sur l'adversaire sans gloire ni profit. Sans doute les italiens etaient-ils au bout de leur rouleau, d'une part, et les brésiliens infiniment supérieur de l'autre. Toujours est-il qu'il en résulta un combat beaucoup plus disproportionné qu'on ne le supposait meme à la lecture du score. En fait les brésiliens controlèrent le match pendant la plupart du temps, ne laissant à leurs adversaires que quelques contre attaques. meme le but italien est en quelque sorte le symptome de ce désiquilibre car il est bien à mettre davantage à la passivité de la défense brésilienne qu'à l'actif de l'attaque italienne. Mais en l'occurence, on irait presque jusqu'à féliciter felix de sa grosse erreur, car si il ne l'avait pas commise, il est probable que l'oneut assister à un cavalier seul de bout en bout. Ainsi l'amérique du sud, par l'intermédiaire du plus prestigieux de ses champions, à mis un terme à la rivalité intercontinentale, et cela sans la moindre équivoque. A l'image du temps qui régnait à Mexico hier, la finale de cette 9ème coupe du monde commençca de façon très terne pour s'éclaircir progressivement. sans doute les raisons psychologiques et également techniques évidentes paralysaient les joueurs. L'importance de l'enjeu, ajoutée à une pelouse difficile et rendue glissante par la pluie rendit la tache des acteurs plus délicate.
Il n'en demeure pas moins que le match connu d etrès longues minutes de mise en train, un peu comme si les deux équipes redoutaient d'entrer dans le vif du sujet. Au rythme volontairement lent des brésiliens, préférant redoubler ou tripler les passes avant que de trouver l'ouverture, les italiens opposaient une tactique volontairement expectative. Le rideau bleu des transalpins utilisait en somme la célèbre formule anglaise ; ils attendaient pour mieux voir. En revanche les spectateurs, eux, ne voyaient pas un spectacle à la hauteur de l'évènement, du moins de l'idée que l'on se faisait dans la hierarchie des valeurs. C'est ainsi qu'il ne se passa rien de notable durant le premier acte, si ce n'est les attaques répétéees des brésiliens par leur arrière droit carlos Alberto, dont les centres, sans mettre réellement Albertosi en difficulté, étaient cependant anonciateurs d'un futur danger Brésilien. Les italiens de leur coté n'avaient guère menacé le gardien Félix, si ce n'est par une tete de Riva suivi d'un coup Franc. On en fini avec ces préliminaires un peu exagérées lorsque  Rivelino adressa un centre sur la tete de Pelé ; celui ci catapulta la balle au fond des filets. Il ne s'en suivit pas, pour autant, une réaction italienne, immédiatement après ce premier but Brésilien. tout se passait comme ci les transalpins avaient en quelque sorte fait serment d'allégeance aux champions brésiliens. Ils étaient ténaillés par la peur, produisaient des efforts trop individuels pour espérer porter un réel danger dans le camp brésilien. Enfin, il fallut une demi heure pour que nos voisins d'outre-alpes parviennent à retrouver leur équilibre nerveux. 
L'équipe du Brésil 1970
1970 L'équipe d'Italie
Dans la suite du journal original l'équipe du 22 juin 1970 les nerfs des italiens se dénouentt. alors on commenca a comprendre pourquoi la suaddra Azzura était parvenue en finale, et l'on se prenait meme a espérer qu'elle jouerait un autre role que celui de victime expiatoire. Après une action incisive de Bertini, le signal du renouveau italien fut donné par Mazzola, qui en collaboration avec De Sisti, porta enfin le danger dans le camp brésilien à la suite d'une manoeuvre trés habile et fort bien concertée entre les deux joueurs. on avait nettement l'impression que les italiens étaient d enouveau dans leur assiette car on avait tremblé pour eux et meme craint qu'ils n'encaissent une sévère défaite, tellement ils paraissaient crispés et laissaient l'essentiel des initiatives à leurs adversaires du jour. Ce renouveau coincidait avec une de ces erreurs coutumières auxquelles la défense brésilienne nous a habitués : Alors que les brésiliens procédaient à un échange de passes latérales, sans se presser le moindre du monde, une de celles-ci fut interceptée par Boninsegna. Ayant Riva à ses cotés, le milanais et le sicilien partirent à l'assault du but de Félix, dont la sortie fut tellement intempestive que les italiens se trouvèrent tout deux devant le but vide. Boninsegna bouscula meme son camarade Riva pour mieux ajuster le tir qui devait permettre l'égalisation italienne. On le voit, ce but correspondait bien aux réserves que l'on avait toujours formulées quant à la sécurité que peut offrir l'arrière de la défense brésilienne. Mais pour ce qui nous concerne, on serait plutot ravi de cette insuffisance, car elle égalisait en quelque sorte les chances entre une équipe appliquée et une autre qui lui apparaissait nettement supérieure dès la mi-temps. Celle ci se termina par un mini coup de théatre, en ce sens que Pelé marqua un but alors que l'arbitre avait sifflé la fin nettement avant l'initiative du brésilien. d'ailleurs les défenseurs italiens s'étaient arrétés et on ne comprend guère les réactions de Pelé en l'occurence. Au fil des minutes, quelque chose nous disait que la supériorité des brésiliens se manifesterait d'une manière ou d'une autre. D'autant que les italiens utilisèrent des moyens délictueux pour retarder l'échéance. le nombre de coup franc, que l'arbitre Allemand, Mr Gloeckner, dut siffler contre la défense italienne fut très elevé et, en chaque occasion, Rivelino manqua son tir ou heurta le mur des italiens. Cela n'ajoutait évidemment rien à la qualité du spectacle, qui était coupé, haché menu, par les fautes italiennes, meme si parfois Pelé en rajouta. Il n'en demeurait pas moins que cet état d'esprit déplorable nuisit à l'interet de la rencontre et pesa constamment sur elle. car les minutes passaient et les deux équipes étaient toujours à égalité, anormalement certes, mais c'était ainsi.
Il y avait plus d'une heure qu'on se prenait à regretter cet état de fait lorsque, enfin, un éclair d etrès grande classe vint trouer la grisaille qui c'était progressivement installée sur le terrain. Cet évènement majeur  se situa à la 66ème minute. Après un magnifique travail entre Everaldo et Jairzinho, Gerson réussit un dribble sur place, arma son pied gauche favori et plaça un tir fulgurant dans le coin gauche d'Albertosi. Enfin, c'était la libération des nerfs, en meme temps qu'une sorte de justice immanente qui récompensait les meilleurs aux dépens d'une équipe qui avait trop triché avec l'esprit du jeu.
Il va de soi que la fin de match ne fut plus pratiquement qu'une formalité. Certes, le troizième but de Jerzinho sembla suspect de hors jeu de la part de Pelé qui, après un long coup franc tiré par Gerson, recentra astucieucement sur Jairzinho. quoi qu'il en soit, et malgré les violentes protestations des italiens, en l'occurence justifiées, pensions nous, le match était pratiquement terminé quant à son issue. C'est alors que les brésiliens, certains d ela victoire, nous gratifièrent enfin de quelques actions d'une classe exeptionnelle. On n'en regrettait que davatage la portion congrue à laquelle nous fumes soumis pendant l'essentiel de ce match, a cause répétons le, d el'état d'esprit italien, non conforme à l'éthique sportive et qui n'apportera pas a leurs auteurs un regain d'estime et de popularité sur les deux continents. Cette supériorité brésilienne enfin étalée au grand jour, conjuguée avec le renoncement italien, tant d ele jeu que dans l'anti jeu, nous conduisit inéluctablement au merveilleux quatrième but dont Clodoaldo fut l'auteur principal. En effet, le demi brésilien se permit un récital de dribbles, éliminant quatre ou cinq transalpins, avnt d etransmettre le ballon à Jairzinho dont le centre à Pelé vit ce dernier, sans le regarder, servir Carlos Alberto qui arrivait à pleine foulée. le tir du capitaine brésilien fut irrésistible et parapha en quelque sorte la magnifique victoire du Brésil. Entre temps, l'entraineur italien crut bon de faire rentrer Rivera à 7 minutes d ela fin, aux dépens de Boninsegna, qui faillit en venir aux mains avec son entraineur. C'est dire combien les italiens avaient des problèmes, qu'ils ne surent pas résoudre malgré quelques tentatives interessantes lorsqu'ils gardèrent leur sang froid. le spectacle final fut assez extraordinaire. on était heureux que les meilleurs l'aient emporté, mais il nous restait néammoins, au fond du coueur, un sentiment d'amertume, car le football 1970 méritait mieux, de notre point de vue, pour cette apothéose populaire qui la rehaussa grace au public mexicain. Article de Robert Vergne
Ce n° du journal l'équipe du 23 juin 1970 est disponible dans la catégorie journal l'équipe collector
Journal 1970 brésil championne du monde
journal l'équipe du 22 juin 1970
Rédigé le  5 avril 2024 17:22 dans Journal d'un jour 1920 à 2010  -  Lien permanent

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