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Journal LE MONDE 21 mars 1971

Journal LE MONDE 21 mars 1971Voici l'actualité du dimanche 21 et lundi 22 mars 1971 publié dans le journal le monde.
28 ème année n° 8145 38 pages.

Impasse en Irlande du nord: Nouvelle crise politique après l'escalade de la violence. L'assassinat, il y à 10 jours, à Belfast, de trois soldats écossais en civil est sans doute la cause immédiate de la dégradation de la situation.
Au Pérou: Un glissement de terrain provoque la mort d'un millier de personnes.
Alger menace les compagnies Françaises de saisir leur part de pétrole. C'est le second tour des élections municipales en France ou les maires de quelques grandes villes sont menacés.
Au bas Laos: Près du 17 ème parallèle, les communistes harcèlent sans relâche les troupes sud vietnamiennes et américaines.
Au Japon: En page 3 du journal le monde, nous apprenons que le parti gouvernemental est profondément divisé sur l'attitude à l'égard de Pékin.
Au Proche orient: L'intransigeance Israélienne embarrasse le gouvernement américain qui doivent tenir compte de leurs propres intérêts nationaux. Selon Le Caire, la DCA Egyptienne aurait obligé deux avions israéliens à rebrousser chemin. Entretien du président Pompidou avec l'ambassadeur Israélien.
En France, dans les lycées et enseignements supérieurs: Le journal le monde nous apprend en page 10, que la police est intervenu à Lille et provoque la fermeture de l'université. A Grenoble, protestations après la plainte déposée contre le président de l'association des étudiants. A Poitiers, treize étudiants font la grève de la faim pour obtenir la diffusion d'un communiqué dans la presse locale.
La république démocratique du Congo: Avec la visite officielle en France du général Mobutu du 29 mars au 3 avril 1971, le journal le monde présente un reportage complet de 14 pages.
Défense: Les chantiers navals de Cherbourg construiront les coques des vingt canonnières commandées par Bonn. Michel Rocard dénonce des brimades contre un jeune appelé.
Justice: Dans une lettre au garde des sceaux, le président de l'union fédérale des magistrats se préoccupe de l'image de la justice. A Valenciennes, un caissier est condamné à 5 ans de prisons pour détournement. Impliqué dans une affaire d'escroquerie, nous pouvons en page 27 du journal le monde qu'un employé du pari mutuel se donne la mort.
Sport: La plus belle victoire d'Eddy Merckx à  Milan-San Rémo. Nouvelle victoire, à Marseille, du boxeur Jean Claude Bouttier.
Sciences: La France suggère la construction d'une usine pour l'enrichissement de l'uranium dans la zone pacifique.
La vie sociale: dix mille agriculteurs manifestent à Lyon. Métalurgie, il faut choisir entre l'augmentation des salaires et l'amélioration du genre de vie souligne le Patronnat.
La vie économique: Les négociations pétrolières. Les compagnies espèrent arriver à un compromis avec la Lybie. Le contrat de construction d'un oléoduc Suez-Alexandrie sera signé le 31 mars. Alger menace les sociétés françaises de saisir leur part de pétrole. La commission européenne pourrait proposer une augmentation plus forte de certains prix agricoles. Transports, la commission européenne propose un système commun de redevances pour l'usage des infrastructures.
Divers: Après la mort d'un garçonnet, l'ordre des médecins envisage des mesures de protection. Dans l'antarctique, une nouvelle station soviétique: Leningradskaya. Les demandes d'emploi se sont stabilisées et les offres ont continué a augmenter en Février. Aux usines Peugeot, la CFDT retrouve une partie des voix qu'elle avait perdues en 1970.

Rédigé le  26 mars 2024 17:24 dans Journal d'un jour 1920 à 2010  -  Lien permanent
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ça s'est passé un 24 mars...

ça s'est passé un 24 mars...

24 mars 1860 : La France reçoit Nice et la Savoie.
Par le traité de Turin, en récompense de son intervention militaire contre l'Autriche, Napoléon III obtient le comté de Nice et la Savoie.

24 mars de l'année 1976 : Une junte prend le pouvoir en Argentine.
Le gouvernement d' Isabel Peron, au pouvoir en république argentine depuis la mort de son mari en 1974, est renversé par un coup d'état mené par le général Videla. L'armée se résoudra à laisser le pouvoir à un gouvernement civil 7 ans plus tard.


Rédigé le  24 mars 2024 8:48 dans Journal d'un jour 1920 à 2010  -  Lien permanent
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Journal l'équipe 23 juin 1986 | France Brésil

1) Journal original l'équipe 23 juin 1986 : FOOT DE BONHEUR

Le quart de finale France Brésil : Les bleus, avec le coup de chance, sont sortis vainqueurs aux tirs au but ( 1-1, quatre pénalties à 3) d'un somptueux combat au sommet, qui ne méritait pas de vaincu. favoris du tournoi après ce coup d'éclat, les français vont d'abord s'attacher à récupérer des efforts fournis. L'équipe de France a réalisé le plus grand exploit de son histoire en éliminant le Brésil de la coupe du monde. et cette performance semble bien en annoncer d'autres pour les jours qui viennent.
GUADALAJARA : Le drame, le véritable drame maintenant, serait que la France ne gagne pas la coupe du monde. mais comment ne la gagnerait-elle pas alors qu'elle vient d'éliminer l'Italie, champion en titre, et le dieu Brésil, champion pour l'éternité, six trophées à eux deux. L'Allemagne ? Vous rigolez ? les bleus n'attendaient que cela. donnez leur la planète Mars, donnez leur Vénus, ils seront encore capables de gagner car le vent de l'histoire souffle dans leur dos et les pousse vers un inéxorable destin de bonheur et de réussite. Bien sur, vous allez penser que nous nous laissons emporter. pas par la passion en tout cas. Peut etre ce qui nous semble etre une bienheureuse fatalité. Plus question, cette fois-ci, de diminuer l'adversaire ; ce n'était pas l'Italie vieillissante. C'était le Brésil ; un poil moins bon qu'en 1982, mais un grand cru, soyez en persuadés. Eh bien, la France est encore là, par un de ces coups de Jarnac dont on avait fini par penser qu'elle ne pouvait etre que la victime. Qui n'a pas pensé au pire quand Platini, chaussettes baissées et maillot ballant, tantpis pour le classement du fair play, a expédié au dessus son pénalty ? Qui ? qui n'a pas pensé au pire quand Fernandez, chaussettes flageolantes, au diable le fair Play, s'est avancé au bout de deux heures et trente cinq minutes de combat ? Qui ? Pas vous, pas nous. Mais les choses ont changé et la chance a tourné. Non, la France ne méritait pas plus que le Brésil d'entrer pour la seconde fois de suite s'il vous plait, en demi finales. Nous n'hésiterons meme pas à affirmer qu'elle le méritait sans doute un peu moins que sa rivale ayant survécu à deux tirs sur les barres et à un pénalty manqué de Zico, excusez du peu.
Un but comme une fete. Seulement, la France, on vous le jure, n'est plus la France. basta, les vaincus héroiques. A la poubelle, Glasgow et Séville. pLus besoin, non plus, de jouer à domicile. Le talent, elle le possédait. Il ne lui manquait qu'un soupson de chance. Il est là, surtout qu'elle ne le lache pas. Prenons le début de la rencontre. Bien sur, le premier tir , un beau tir en vérité, a été l'oeuvre d'Amoros et il est passé prés du cadre. Mais quelque chose ne tourne pas rond dans cette équipe de France. Orphelin sur son flanc droit, Fernandez est loin des grands boulevards du milieu ou la circulation est intense. Et Tusseau ne le fait pas, mais pas du tout oublier. Les brésiliens sont pleins de sève et de verve. Ce n'est plus du jeu à une touche mais à une demi touche. Les bleus n'y voient que du jaune. Ce qui va survenir, ce n'est pas un but. C'est une fete, une véritable fete avec une symphonie d emusique de fond. le mouvement par de Junior, lequel voit les trois quarts bien en place. C'est tellement beau, c'est tellement vif, c'est tellement précis que l'on ne nous fera jamais croire que les Brésiliens ne se sont pas servis que de leurs pieds pour accomplir un pareil chef d'oeuvre. Junior à Muller, Muller à Junior. Junior à Careca seul devant Bats et qui marque en force.
L'équipe du Brésil 1986
1986 L'équipe de France
A ce train là, henri michel sait ce qui attend ses joueurs : une catastrophe. Il a commis une erreur, michel, et il a l'intelligence de la corriger immédiatement. Au milieu, c'est Luis qu'il nous faut et ce changement improvisé à l'immense mérite de remettre  Amoros sur son bon pied le droit. Amoros. Un match de géant. et tout le monde ne peut pas en dire autant, meme si personne ne démérite. Platini, pour un anniversaire qui n'est pas du gateau, traine un peu en route. Giresse, qui voit tout ce qu'il faut faire, ne réussit pas tout, jouant plus avec sa tete qu'avec ses jambes. Et Bossis n'est pas toujours à l'aise. Meme Luis semble avoir du mal a redevenir Fernandez. Patience, ca va venir.
Le carré magique finit par se reconstituer. les quatre du milieu ? Vous n'y etes pas. Ce carré là, qui fait des merveilles depuis le début du mundial, a reculé d'un cran. Il est composé de Bossis, Battiston, Tigana et Fernandez. la voila, la trouvaille d'Henri Michel. la France est enfin posée solidement sur son derrière et non plus en équilibre instable comme ce fut parfois le cas. La France a encaissé un but, le deuxième en cinq matchs. elle n'en prendra pas d'autres. Et elle va en marquer un à son tour. le premier concédé par Carlos et qui lui sera suffisant pour renvoyer les Brésiliens à Rio illico presto. Avant, elle a encore tremblée en meme temps que le poteau sur lequel Muller a expédié le ballon que le pénétrant Careca avait centré après avoir largué Bossis en personne. Mais Rocheteau a déjà failli tromper Carlos sur un centre d'Amoros et Julio César, impérial, a soufflé à Stopyra une balle d'égalisation offerte par Giresse.
Mais c'est Séville ! Seulement la chance, si elle ne l'a pas encore montré, a choisi son camp. Quand Giresse ouvre le chemin d'un débordement sur la droite à Rocheteaui, celui-ci sait qu'il va devoir centrer devant le but. Ce qu'il ignore, c'est que Stopyra, en essayant de reprendre de la tete va s'empaler sur Carlos, qu'il immobilise. Ce qu'il ignore, c'est que Platini maraude à coté du second poteau et qu'il n'aura plus qu'a prolonger négligemment la trajectoire du ballon dans le but. Alors, recapitulons. Un but brésilien, une égalisation de Platini, la mi-temps. mais ma parole, c'est Séville ! Bien sur que c'est Séville, mais ne nous emballons pas. vous les aurez vos pénalties. tout à l'heure. Il reste une mi-temps et la prolongation. largement de quoi défaillir d'émotion. C'est d'ailleurs bien ce qui manque de se produire. La France a compris qu'elle pouvait traiter d'égal à égal avec le maitre. elle n'a pourtant pas fini de souffrir. bats n'a pas trop réussi son début de seconde mi-temps. mettez Bats de coté, nous en reparlerons. L'essentiel, est qu'il soit indemne. a l'autre bout du terrain, Stopyra secoue le cocotier. Stopyra c'est un cas. Il faudra bien qu'il nous explique un jour pourquoi il a attendu si longtemps pour mériter 9 sur 10 à tous les coups au lieu de l'infamant 3.42 de Sofia.
 
Journal 1986 Platini
Album panini mexique 1986
 
C'est un autre homme, un autre joueur. Il sait tout faire , Stopyra, et il entraine ses camarades. Il sert Rocheteau, dont le tir en pivot passe à coté. Il s'arrache ensuite de la glue brésilienne et se fait abattre en plein effort, ce qui ne l'empeche pas, à l'arrivée d'un coup franc de Platini relayé par Bossis, d'expédier une tete légèrement au dessus. Cependant, le plus poignant est à venir. Quel beau match ne cessera d erépéter Tigana le soir venu. Mais quel énorme match c'eut été  pour lui s'il marquait le second but français au terme  d'un une deux avec Rocheteau. Il s'en va seul vers Carlos, Tigana. Allez savoir pourquoi il va buter sur le brésilien. A cet instant, les brésiliens semblent las. Seulement fétichistes comme ils le sont, ils voient dans cet échec un signe divin. Ce sont eux qui ont été choisis pour aller plus loin. En d'autres temps, oui. Pas aujourd'hui et un million de macumbas n'y feront rien. pour une raison tout a fait humaine. la France, figurez vous, possède un très grand gardien. elle avait fini par l'oublier. 
A vous, joel Bats. Et je repousse des deux poings un tir en force de Junior. Et je suis sauvé par ma transversale sur une tete de Careca. Et j'arrete - pourquoi donc se géner ? - un pénalty de Zico en personne, que j'ai provoqué en séchant branco qui arrivait seul devant moi. et je voie le ballon au sol à Careca lancé à grande vitesse d'un plongeur sautant du sommet du corcovado. Et je me fends d'un arret réflexe sur une tete à bout portant de Zico. Bref, je sors le grand jeu, j'écoeure les jaunes. Dans cette terrible fin de match, la France a vascillé seulement. elle n'a pas cédé grace à un courage en béton armé. elle n'a réagi que par soubressauts. Pour elle, la prolongation est un plus quand elle est déjà un moins pour le Brésil, tout autant épuisé que son adversaire et ébranlé moralement.
Carlos, alias Schumacher ! Maintenant, il faut oublier Séville. C'est d'autant plus facile que contrairement à toutes les prévisions, la rigueur tactique va survivre à ces trente minutes supplémentaires qui vont ainsi échapper à toute folie. la peur de tout perdre en une seconde l'emporte sur l'envie folle de rafler la mise. Les chaussettes sont tombées, on vous l'a dit, et aucun des deux adversaires ne cède. au début, Stopyra croit avoir marqué quand une jambe, venue d'un autre monde assurémment, repousse son tir en corner. puis Socrates, sur la ligne des 6 mètres, frappe de la tete dans les bras de Bats. Personne ne craque. Attention, pénalties en vue. les français demeurent toujours au moinq à cinq en défense, et les brésiliens redeviennent tous défenseurs dès que le ballon leur échappe. Alémao croit éviter les pénalties à cinq minutes du terme. Bats, euphorique, met en corner. C'est ensuite autour de Bellone d'avoir la balle de match. Platini, qui est encore là, on l'avait presque oublié, a eu un coup d epatte génial. Bruno a dix mètres d'avance. adieu les pénalties. Vive la France. pour ceux qui n'ont pas vu et revu l'action cinquante fois, sachez que Bellone va dribbler un peu long, que Carlos va jouer maladroitrement les Shumacher et que mr Igna Va laisser un inutile avantage.
Pénalties, pénalties. revoilà séville. les tirs, on vous les raconte par ailleurs. Que manquait-il encore à cette équipe de France ? De la légende ? En voila par tonnes entières. Elle profite de l'insolence chance de Bellone. platini manque d ela noyer et fernandez, le titan, l'envoie au paradis. Les bleus sont en liesses, les bleus s'embrassent et trépignent. ils voienta chever la course folle de Fernandez. les bleus forment la ronde autour du monde. séville est mort et enterré. Alleluia !  le plus facile commence. L'Allemagne, c'est seulement deux coupes du monde. autant dire rien du tout à coté de ce qui vient de se passer. Et c'est encore pourtant une énorme montagne. mais quand donc tout cela s'arreterat-il ? Ces bleus là nous tueront ! Article du journaliste Gérard EJNES
Ce numéro du journal du jour de naissance est disponible dans notre boutique en validant votre commande sur l'article journal l'équipe 1986.
Rédigé le  21 mars 2024 12:44 dans Journal d'un jour 1920 à 2010  -  Lien permanent
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Journal l'équipe du 16 mars 1982

Journal l'équipe du 16 mars 1982Dans le journal l'équipe du mardi 16 mars 1982, nous pouvions lire : 
En football : La défaite du PSG à domicile contre Nancy constitue la dernière surprise du championnat et remet en question la possible qualification de l'équipe parisienne en coupe d'Europe.
En cyclisme : c'est la 4ème étape de la course Paris Nice remportée par le Néerlandais Adri Van Der Poel. Sean Kelly toujours maillot blanc de leader. Dans Tirreno  Adriatico, l'épreuve est plus animée. Moser a attaqué, Hinault s'est fait remarqué.
Basket: Le réal de Madrid reçoit Zagreb en finale de la coupe d'europe.
En Rugby: Bayonne remporte son match 12 à 3 à Brives et son joueur vedette Belascain se tient prêt pour le match France Irlande du tournoi des cinq nations.
Rédigé le  16 mars 2024 8:31 dans Journal d'un jour 1920 à 2010  -  Lien permanent
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Journal original 12 mai 1981 | la Presse du siècle

Journal original 12 mai 1981 | la Presse du siècle

1) Journal original de naissance LE MONDE du 12 mai 1981

La très nette victoire de François Mitterrand : Mr Chirac souhaite l'unité de candidature pour les législatives. Mr Barre dénonce ceux qui ont joué à quitte ou double la V e république. Le premier ministre remettra sa démission avant la fin du septennat. Le franc baisse et la plupart des valeurs françaises n'ont pu etre cotées. Des manifestations d'enthousiasme ont eu lieu à Paris et en province.
distancé d'une très courte tete le 19 mai 1974, mr François Mitterrand l'a largement emporté dimanche 10 mai 1981 sur le président sortant ( 51,82% contre 48,17% ).Il a bénéficié tout à la fois de la parfaite discipline de l'électorat communiste, du report massif des voix écologistes et de l'appoint non négligeable, d'une partie de ceux qui avaient le 26 avril, voté pour mr Chirac. aussi le succès du candidat socialiste a t-il aggravé les divisions de la majorité sortante, Mr Barre à mis sévèrement en cause, sans le nommer, Mr Chirac, en dénonçant son role dans la défaire. Le leader du RPR a demandé à ses partenaires de proposer un candidat unique dans chaque circonscription aux législatives qui auront lieu fin juin.
Mr Giscard d'Estaing, a étudié, avec ses collaborateurs, les modalités de la passation de pouvoir en envisageant d'anticiper sur les échéances prévues. le premier ministre a annoncé qu'il démissionnerait avant la fin du septennat. L'annonce d ela victoire du candidat socialiste avait déclenché dans de nombreuses villes en France des manifestations d'enthousiasme dont aucune n'a dégénéré. A la bourse de Paris, l'afflux des ordres de vente, en provenance notamment de l'étranger, a rendu impossible la cotation de la quasi totalité des valeurs françaises.
Le besoin de changement. Les français ont élu leur nouveau président d ela république sans le savoir et sans le dire. Ils ne l'ont pas su faute de connaitre les sondages sur leurs intentions de vote, qui, dans la semaine précédente le second tour du scrutin et alors que la publication en était interdite, annonçaient inéluctablement la victoirte de  Mr Mitterrand. Ils n'ont pas exprimé, sinon au dernier moment, dans les urnes, la formidable envie de changement qui les tenaillait. Cette longue campagne qui a précédé l'élection, ils l'avaient suivi avec attention, mais sans passion. Sans élan, en tout cas, par comparaison à la vague qui avait porté Mr Giscard d'Estaing en 1974 et à la mobilisation comparable de l'union d ela gauche derrière Mr Mitterrand. Pourtant, malgré la lassitude à l'égard de la politique qu'avaient provoqué la rivalité et les dissentions internes de la majorité et de l'opposition de gauche, depuis 3 ans, malgré un discours officiel anesthésiant et efficacement relayé, quelque chose était en train de bouger dans le tréfonds national.
Les raisons de l'échec. Un homme jusque la protégé du destin a trébuché dimanche. après avoir parcouru à grandes enjambées la hiérarchie des honneurs, après avoir conquis un à un tous les titres de la  république, après avoir paru toujours gagner sans jamais souffrir, Mr Valéry Giscard d'Estaing a connu une défaite douloureuse. Le voici, son premier échec. il est à la mesure de ses réussites antérieures, d'une certaine manière, magistrale. La victoire de 1974 avait été acquise de justesse, c'est aujourd'hui la déroute. Celui qui avait pendant des années accumulé les sans fautes, se trouve soudain terrassé au terme d'une partie apparemment jouée correctement mais dont on devine maintenant les erreurs. mais comment savoir que l'on est en train de perdre qu'il s'agisse du déroulement d'un septennat ou de celui d'une campagne éléctorale ? En ce qui concerne le septennat, le doute n'était apparu que fort tard, et encore furtivement. C'était en décembre dernier, après des élections législatives partielles qui avaient marqué la fragilité de l'électorat giscardien. la suite de l'article du journal de naissance le monde du 12 mai 1981 est a retrouvé en page 2.
Le succès et l'avenir. L'élection de François Mitterrand à la présidence de la république, c'est d'abord la victoire de l'alternance, c'est à dire de la démocratie. Depuis vingt ans et plus, une meme famille d'esprit était, sans partage, au pouvoir. Une autre vie va lui succéder. Une grande partie du pays, et en première ligne les classes les moins favorisées et sa jeunesse vont enfin, souhaitons-le, se sentir mieux aimées, mieux comprises, mieux représentées, mieux défendues. L'élection de Mr Mitterrand, c'est aussi le succés personnel d'un homme qui avait échoué de justesse en 1974, mais n'a jamais renoncé et l'a emporté grace a son courage, à son intelligence, à son talent. malgré une campagne effrénée et pour finir, mensongère de son adversaire. La victoire de François Mitterrand, c'est encore et tout naturellement, celle d'un aprti nouveau qu'il a bati avec foi, mais aussi celle de toute la gauche, qu'il a finalement rassemblée et, au dela d'elle, de tous ceux qui, las d' un pouvoir à court d'idées, aspiraient au changement. Cette victoire, c'est enfin celle du respect sur le dédain, du réalisme sur l'illusion, d ela franchise sur l'artifice, bref, celle d'une certaine morale. La défaite, c'est d'abord l'échec personnel de Mr Valéry Giscard D'Estaing.
Un nouveau style. A l'incrédulité succède la perplexité. Avant le premier tour de l'élection présidentielle, peu de gouvernements croyaient possible que le pouvoir change de mains en France ; après le second, tous se demandent ce que le scrutin du 10 mai 1981 signifie. C'est essentiellement sur son programme économique et social que le président élu a fait campagne, et meme le débat télévisé n'a pas fait apparaitre de divergenses fondamentales sur la politique étrangère des deux candidats. Pourtant, toute politique est une, et ses aspects intérieurs et extérieurs sont indisociables. Aussi ce sont les socialistes d'europe occidentale au pouvoir ou dans l'opposition qui acceuillent la plus favorablement possible l'élection de Mr François Mitterrand. Cess derniers temps, ils n'avaient pas été gatés par le suffrage universel, et beaucoup espèrent que la victoire socialiste en France marquera un renversement de tendance. Pour ce qui est des relations étrangères et notamment est-ouest, beaucoup dépendra de la nature du nouveau pouvoir. Quel role joueront les communistes dans le nouveau gouvernement ? les superpuissances toutes deux conservatrices avaient manifestement souhaité le maintien du président en place, et redouteraient que le changement intervenu modifie l'équilibre Européen. mr Mitterrand a toujours souligné l'importance du tiers monde et de sproblèmes de développement. très certainement, le nouveau président tentera de réduire les aspects les poins ragoutants du commerce français, comme les ventes d'armes et ne prendra pas de gants avec l'Afrique du sud.
Il reste que la France, puissance moyenne, économiquement fragile, engagée dans un combat mondial, devra compter demain comme hier avec les réalités économiques et politiques. toute coopération avec le tiers monde coute cher au départ, meme si l'investissement est rentable à terme. le conflit Israélo arabe dresse sur la voie d ela coopération avec le monde arabe, et meme avec tout les tiers monde, un obstacle que l'enthousiasme qui a salué à Jérusalem la victoire de Mr Mitterrand n'est pas de nature a effacer. La géographie pour l'essentiel, l'histoire pour le reste, dictent la politique étrangère des états. La diplomatie est affaire de style, de volonté et de ténacité, d'ou résulte l'éfficacité. Le style de mr Mitterrand est très différent de celui de Mr giscard d'Estaing. Il a dans sa manière une générosité et une émotion que son prédecesseur a trop négligées. Quant à la volonté et à la ténacité, on peut faire confiance à un homme qui a mis seize ans à atteindre son but.
Pour terminer cet article passionant du journal authentique du 12 mai 1981, vous pouvez commander ce journal original dans notre boutique en choississant l'article : Journal de naissance 1981 
Rédigé le  13 mars 2024 12:58 dans Journal d'un jour 1920 à 2010  -  Lien permanent
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Journal du 10 mars 1946 | Arrestation du docteur Petiot.

Journal du 10 mars 1946 | Arrestation du docteur Petiot.
On découvre chez le docteur Petiot à paris un charnier. Promettant d'aider des juifs pourchassés par le régime Nazi de les faire sortir de France, moyennant finance, il les tuait et récupérait la totalité de leurs avoirs. Il reconnaîtra 19 meurtres sur les vingt quatre dont on l'accuse..
Il sera guillotiné le 10 mai 1946.
Rédigé le  10 mars 2024 8:48 dans Journal d'un jour 1920 à 2010  -  Lien permanent
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